- apatite
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• 1802; d'ab. en all.; du gr. apatân « tromper », c.-à-d. « pierre trompeuse, pseudo-précieuse »♦ Minér. Phosphate de calcium en cristaux ou agrégats, à inclusions fréquentes de chlore (chlorapatiten. f.), de fluor, de silicium et de terres rares. L'apatite est utilisée dans les engrais artificiels, l'industrie chimique et celle des pierres fines.⇒APATITE, subst. fém.MINÉR. Minéral constitué de phosphate de calcium chlorofluoré, très répandu à l'état microscopique dans les roches éruptives ou les schistes cristallins et dont une des variétés compactes, la phosphorite, est utilisée en agriculture :• La facilité avec laquelle l'étain s'oxyde a déterminé son dépôt à l'état d'étain oxydé ou cassitérite, disséminé en petits cristaux bruns dans le quartz, souvent avec émeraude et apatite (phosphate de chaux).A. DE LAPPARENT, Abrégé de géol., 1886, p. 394.PRONONC. :[apatit].ÉTYMOL. ET HIST. — 1808 subst. masc. et fém. (BOISTE).Nom donné en 1786 par Werner, minéralogiste et géologiste all. [1750-1817] (d'apr. NED, s.v. apatite), composé du gr.
« tromper » (p. réf. à l'erreur que fait commettre sa transparence qui lui donne l'aspect d'une pierre précieuse); suff. -ite.
BBG. — BARB.-CAD. 1963. — BOUILLET 1859. — CHESN. 1857. — DUVAL 1959. — Forest. 1946. — GRAND. 1962. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — PLAIS.-CAILL. 1958. — POUGH Index 1969. — PRIVAT-FOC. 1870. — REY-COTTEZ 1970, t. 38, p. 358. — Sc. 1962. — UV.-CHAPMAN 1956.apatite [apatit] n. f.ÉTYM. 1802; all. Apatite (Werner, 1786); du grec apatân « tromper », c.-à-d. « pierre trompeuse, pseudo-précieuse ».❖♦ Minér. Phosphate de calcium naturel, contenant du fluor (fluorapatite) ou du chlore (chlorapatite), répandu notamment dans les roches éruptives en inclusions microscopiques.
Encyclopédie Universelle. 2012.